Mélancolie bunker cloîtrée
Dans la poubelle au marchand d’heure
Son frêle esquif de canapé
Accroche ses odeurs au cœur
Du calendrier cendrier
Où les cafés cafards s’entassent
Parmi mégots, dèche et déchets
Qui s’accumulent sous son casque
Le regard maquillé de neige
Vidé par la télévision
S’incruste jusque sous les cernes
Des écrans de sa perdition
L’accusant de ne plus filtrer
Amour, Gloire et pages de pub
Canal mutant sur la psyché
Son hébétude en habitude
Opus blocus numéro 13
La nuit les chats sont délabrés
Par les temps mort de leur ivresse
Dénudée de bas résiliés
Sous les pavots, la page crasse
Eparpillée par ci par terre
Naufrage à fond de calebasse
Cadavre d'esquisse à l’amer
Tatouage étalé sur les murs
Armures des lamentations
Couvre l’espace des sutures
Piquées au vif des illusions
Usées à force de s’y croire
Dans les manies intermédiaires
Suspendues au fil dérisoire
De ses ébats intérimaires
Opus blocus numéro 13
La nuit les chats sont délabrés
Par les temps mort de leur ivresse
Dénudée de bas résiliés
Sous les pavots, la page crasse
Eparpillée par ci par terre
Naufrage à fond de calebasse
Cadavre d'esquisse à l’amer