Ashes to Ashes
Sur un trottoir, le long d’un mur triste et gris, cendrier pourri. N'oublie pas de refermer la porte. Cigarettes à demi mortelles et paroles semi consensuelles. Tutituti, le verre se remplit, le fond m'évoque du goudron, un truc noir, un truc marron, un endroit de déversement, pas un endroit pour pleurer assurément.
Ca se tire, ça se brûle, ça se finit et s'écrase, - la cigarette, la fumette du temps qui s'ennuie, et ça défile, les bouffées, les heures marquées de suicides répétitifs, un asile, pas vraiment blanc, plutôt incolore, l'horror, s'est levé et ça fait mal aux yeux.
Les oiseaux chantent-ils toujours et toujours ? Rossignoles, gogols, et saloperie de beauté naturelle..., Elle..., ne veut pas exister, en vrai je voudrais, elle me dit, elle me l'affiche et me le claque, en pleine face, face inerte mais face quand même, qu'elle ne veut pas, quelle imagination ! putain d'idéal.
Le vent glacial, je n’ai jamais aimé, dites-moi quand il viendra, mon baiser, furtif, électrique et compulsif compressé d'envies physiques soudainement brutales et incontrôlées, ouf virgule, et j'ai failli m'étouffer. Ce n'est pas un besoin d'espace mais de rapprochements adolescents dans un placard sans air, juste ma langue posée sur ton corps vif transpirant la transe.
Ashes to Ashes, les cendres reviennent aux centres, tutituti, mon verre s'est amorti contre le sol, plaf ça a fait, ils m'en ont resservi un nouveau, encore plus féroce, de profondeur..., de rancœur…, aucun maître nageur par ici, je me suis noyé une fois pour toutes, tutituti et on m'oublie...